mardi 21 août 2012

Mes remerciements au Trophée Des Montagnes 2012

Remerciements :


Puisque l’heure est aux remerciements je vais moi aussi faire les miens. Car tous m’ont supporté, du moins je l’espère, avec mon petit carnet et mes questions indiscrètes comme celles de Milou toujours très bruyantes.
Alors je commencerai par les organisateurs, bénévoles, juges de courses, vétérinaires, baliseurs, chargés des classements chrono et pointages, des inscriptions et du ravitaillement, des signaleurs, kiné, photographe, chargé des relations avec les stations et directeur de course.
Jacques, Norbert, Éric, Sylviane la photographe qui mitraille tous les coureurs et les toutous et qui passe ses nuits à faire le tri de toutes ces photos (30000). On se croirait sur les marches du festival de cannes !, Geneviève, Laurent, les deux Michel dont celui que je n’ai pas eu le temps de voir en tant que véto et qui a permis que chaque départ soit effectué en temps et en heure même si pour cela il fallait crier fort surtout quand des concurrents comme moi allaient systématiquement vider leur vessie une minute avant de partir (Pardon Michel J), Gislaine, Éléonore, Bunnie, Jean-François, Christine, les deux Jean-Michel, Pauline (un gros calin de la part de capri et fifty), Élodie, Claude, Monique, Patrick, Nathalie, Tintin et Yvon.
Eh voilà : il pensait peut-être échapper à ma plume, mais non je n’ai pas oublié celui qui voulait toujours savoir ce que j’écrivais sur lui : Adrien bien sûr.
Adrien, je me demande encore quel poste il n’a pas rempli. Il était partout sur ce TDM, prévu comme coureur malheureusement blessé avec une mauvaise entorse avant le trophée il a su se rendre utile à chaque instant, toujours prêt sur tous les fronts avec un sourire et une bonne humeur permanente il connait tout sur tout et renseigne chacun sur l’heure des départs, ou sur n’importe quoi d’autre. J’avais besoin de savoir quelque chose sur un concurrent, il me suffisait de demander à Adrien qui me donnait tout de suite la place du dit concurrent, mais aussi qui le suivait et lui mettait la pression. Bref on dirait la connaissance et la ‘zenitude’ réunies. C’est le ‘Yoda’ version jeune.
Bien entendu, il est récompensé de tout ce travail, car c’est lui qui remet les prix à toutes les féminines et là je trouve qu’il a beaucoup de chance de pouvoir embrasser toutes ces jolies filles. D’ailleurs il n’y avait sur ce TDM que des beaux gosses et des belles filles à croire que c’est un critère de sélection !
Remerciements aux coureurs :
À tous les coureurs de la vague 1 pour le spectacle qu’ils ont donnés et pour leur fair-play lors des dépassements imposés par les départs contre la montre inversée à tous les autres et à mes ‘collègues’ du CVL que je n’ai pas beaucoup vu : ils sont bien trop fort pour moi ! aussi à tous ceux que j’ai croisés plus régulièrement, ma V3 favorite qui était bien trop rapide pour moi et de toute façon très surveillée par son mari qui lui était juste derrière moi, ma longue tresse qui me servait bien souvent de point de mire en particulier dans les côtes, les deux sœurs qui n’avait rien de ‘bonnes-sœurs’ J toujours avec mon irlandaise dont le mari apprécie particulièrement le bon vin rouge, ce qui doit être une qualité rare chez les Irlandais, et aussi aux trois fantastiques avec une bise spéciale à la première des trois et un spécial kiss pour la princesse du team GB.
Un regret : ne pas avoir tapé la pige à un jeunot sur un sprint final, je te lance le défi sur la prochaine course que nous ferons ensemble M. 

Je terminerai sur ces quelques mots
Jetés comme des gouttes d’eau
Une nuit sans un pet
Entre Auris et le Rosai
Oh toi l’Oisans
Ou je fus un moment
D’accueils divins
Arrosés de bon vin
Je ne sais si des courses
Ou des ballades si douces
M’est venue cette plume
Au sortir de la brume.
(Je sais que ça ne vaut pas un pet comme poème, mais j’avais envie de le mettre et NA !)

OUAF a tous !

La via alpina et remise des prix du Trophée Des Montagnes 2012

Présentation canirando par Éléonore : la via alpina.


Et voici venu le temps de la remise des prix. Eh oui, c’est déjà fini au bout de 9 jours. Nombreux sont les coureurs qui n’en reviennent pas d’être au bout de l’aventure. L’émotion est forte et chacun veut garder un souvenir de cette complicité née en quelques jours avec des gens de toute nationalité en prenant des photos par petits groupes et en y associant leurs amis préférés les chiens bien entendu. On se promet de se revoir bien vite sur d’autres courses ou au moins l’année prochaine sur le TDM.
Éléonore  et son compagnon nous proposent en attendant la remise des prix une présentation d’une canirandonnée : la via alpine. Ayant raté le début et faisant office de portier, je n’ai pu être très attentif et au moment des questions Éléonore  n’a pas manqué de me le faire remarquer gentiment : « Tu n’as pas bien écouté Jean-Marc… ». Je vous envoie donc sur le blog de sa présentation qui même sans avoir bien écouté m’a donné super envie de me lancer dans la rando avec mes Milou.

La remise des prix :


Vous trouverez sur le site tous les résultats de ce trophée, mais je tenais ici à faire quelques remarques :
Une remise de prix effectuée en double : d’une part par la mairie d’Auris avec de superbes trophées et d’autre part par le TDM avec les traditionnels sacs de croquettes entre autres que nous apprécions tous et surtout que nos chiens apprécient bien plus les coupes ou trophées.
Le remerciement d’Yvon à tous les bénévoles puis les prix spéciaux : celui traditionnel de la plus belle ampoule qui se transmet de trophée en trophée. Le trophée est une vraie ampoule électrique ! MDR J, celui de ceux qui sont venus du plus loin, celui du canicrosseur exemplaire et enfin celui du plus petit chien engagé remporté par un jack-russel de 3 kilos.
Suivent les podiums catégorie par catégorie…

Interview 7 Yvon au Trophée Des Montagnes 2012

Interview 7 Yvon :


JM : Bonjour Yvon. Tout le monde te connaît ici, car tu es le président de la FSLC et aussi du TDM depuis combien d’années déjà ?
Yvon : Nous en sommes à la sixième édition et présent depuis la première. J’ai pris la direction de l’organisation à partir de la troisième.
JM : Quel est le secret de ce trophée pour drainer autant de nationalités ?
Yvon : Effectivement, il y a des Français bien entendu, mais aussi des Allemands, des Anglais, des Espagnols, des Hollandais, des Belges, mais aussi des Tchèques et Ukrainiens. En tant que vice-président de la fédération européenne et avec Tintin qui en est le président, nous sommes très présents sur l’ensemble des compétitions européennes. Nous avons d’ailleurs cette année des champions de France et d’Europe dans nos participants.
JM : J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de participants au cani-enfant et plus particulièrement au cani-baby sur la station d’Auris. Comment expliques-tu cela ?
Yvon : en fait, beaucoup de concurrents viennent en famille et donc tous courent y compris les petits, mais aussi comme nous sommes de plus en plus connus sur les stations. Des inscriptions se font le jour même.
JM : En effet, j’ai pu le voir, car j’ai permis à une petite fille de participer en courant avec elle et l’un de mes fox, c’était très enrichissant. En ce qui concerne la météo ?
Yvon : Très bonne météo cette année, à part les orages du dimanche qui ont retardé le départ de l’Alpette où nous risquions de ne pas pouvoir redescendre avec les télécabines. Il y a eu également la pluie le lundi rendant le terrain glissant. Sinon tu as pu voir que nous avons eu grand soleil tout le reste de la semaine. Il ne reste alors plus que le problème de l’hydratation des chiens, capital par forte chaleur comme le rappelle Tintin lors de ces présentations en début de course. Le chien ne transpire pas en dehors de ses coussinets et de sa langue, ce qui lui rend la tâche de régulation de sa température d’autant plus difficile. Nous mettons donc en place plusieurs points d’eau sur les parcours.
JM : J’ai noté qu’Éric le Kiné avait amélioré cette année ses conditions de travail avec une table de massage. Y a-t-il chaque année d’autres améliorations ?
Yvon : Oh que oui ce ne sont pas les idées qui manquent, mais il faut souvent faire le tri entre les propositions des uns et des autres qui sont soient trop personnelles soient irréalisables. Mais, en effet, chaque année nous apportons des améliorations comme sur les chronos cette année. Nous signons aussi des conventions avec les stations, qui nous accueillent formidablement d’ailleurs, pour avoir des salles de façon à pouvoir s’abriter ou se sécher en cas de pluie.
JM : Enfin, un bilan positif donc pour cette année comme pour les autres ?
Yvon : Comme toujours, je dirais, tout s’est bien passé et malgré le désistement bien involontaire de 5 bénévoles nous avons assuré le fonctionnement du trophée et j’en profite pour à nouveau tous les remercier.
JM : Et bien merci Yvon et comme pour Tintin rendez-vous l’année prochaine pour un anniversaire un peu particulier puisque tu auras 60 ans et lui 70.

Interview 6 Tintin au Trophée Des Montagnes 2012

Interview 6 Tintin :


JM : Bonjour Tintin. Tu t’appelles Jean-Pierre, mais tout le monde t’appelle Tintin, car tu es Belge et que tu as joué le rôle du fameux Tintin dans un film avec bien entendu le chien Milou. Tu as été ravi, je crois, de rencontrer mon Fox Terrier Capriccio lors du premier départ contre la montre et du coup tu l’as rebaptisé Milou comme ma seconde Fox Fifty qui porteront toujours le nom de Milou et Milou 2 sur toutes les prochaines courses. Quel est ton rôle sur le TDM et plus généralement ?
Tintin : Je suis président de la fédération belge de canicross, mais aussi de la fédération européenne et j’interviens sur le TDM comme speaker pour la quatrième année.
JM : Comme speaker et je dirai même comme grand commentateur sportif. Tes commentaires aux  départs et aux arrivées sont dignes des Jeux olympiques avec en plus une pointe d’humour qui t’est toute particulière comme lorsque tu décris avec force détails les tenues des concurrentes ! Mais plus sérieusement, c’est un boulot particulièrement difficile pourquoi ?
Tintin : En fait, il faut avoir une bonne observation des coureurs pour pouvoir respecter la concentration de certains et savoir encourager d’autres tout en offrant un spectacle le plus vivant possible.
JM : Je confirme qu’avec toi il y a de la vie et surtout de la chaleur humaine et animale, car tu n’oublies jamais de parler des chiens, tout le long de ces épreuves. Il y a plusieurs types de départs lors de ces courses. Peux-tu nous en dire plus ?
Tintin : Effectivement, comme je l’explique souvent au micro, il y a les départs groupés qui sont toujours très spectaculaires, car les chiens sont à fond comme toujours lors d’un départ. Mais cela dur sur plusieurs dizaines de mètres, car les uns à côté des autres ils se motivent d’autant plus. Il y a aussi plus de tension pour les maîtres en cas de rapprochement trop sensible entre deux chiens. Mais on est en présence de très bons conducteurs et aucun incident n’a eu lieu. Ces départs sont effectués par groupe de même niveau, du fait du nombre important de concurrents (plus de 120) et pour éviter que les concurrents de niveaux différents se gênent entre eux. Il y a aussi les départs contre la montre ou chacun part individuellement toutes les 30 secondes.
JM : Tu es Belge et c’est peut- être une des raisons qui fait qu’il y a beaucoup de tes compatriotes sur le TDM, mais moi qui suis naïf (et inculte) je ne comprenais pas pourquoi certains Belges (il y avait un B sur leur plaque d’immatriculation) ne me comprenaient pas.
Tintin : Effectivement, il y a des Wallon qui parles français et des Flamants qui parles Flamant et souvent pas du tout le français. Par contre, il n’y a aucune tension entre les deux communautés qui ici sont unies dans le bon esprit du sport. Certains de nos politiciens feraient bien de suivre cet exemple.
JM : J’ai appris lors de la remise des prix dimanche 12 août que c’était ton anniversaire. Puis-je te demander ton âge sans indiscrétion ?
Tintin : Pas de problème. J’ai 69 ans cette année.
JM : Et bien cela ne se voit pas et surtout ne s’entend pas, car ta voix reste très jeune et surtout toujours claire malgré des heures et des heures de commentaires. Tu as un secret ?
Tintin : Il n’y a rien de particulier quand la sono fonctionne bien, il n’est pas utile de forcer sa voix et donc cela permet de durer, tout simplement.
JM : Et bien, merci Tintin pour ces précisions et nous te retrouverons avec grand plaisir l’année prochaine pour fêter tes 70 ans avec les 60 d’Yvon si mes informateurs ne m’ont pas trompé.

Interview 5 Eric le Kiné au Trophée Des Montagnes 2012

Interview 5 Éric le Kiné.


JM : Alors Éric, cela fait trois jours que je cherche à faire cet interview et je confirme ce que tu m’avais dit au trophée de Pâques : sur le TDM, tu n’arrêtes pas. Donc je n’aurai qu’une question à te poser : as-tu perdu du poids cette semaine (le poids est un sujet qui m’obsède) ?
Éric : Non je ne pense pas. En fait, même si c’est un travail très physique, j’ai pu améliorer mes conditions de travail cette année avec l’utilisation d’une table de massage.
JM : Parce qu’avant tu n’en avais pas ?
Éric : Non. Je travaillais sur une chaise en face de mes patients eux-mêmes sur une chaise.
JM : Je reste sans voix un instant essayant d’imaginer… En fait, j’ai des tas d’autres questions : tu es sur le TDM depuis un moment et sur d’autres courses. Tout le monde te connaît. Depuis combien de temps le TDM ?
Éric : Il y a 5 ans j’ai fait mon premier TDM en tant que baliseur. C’est Benoît Delaplace président de l’ASLA qui m’a fait connaitre le TDM et je tiens particulièrement à l’en remercier. Pendant ce TDM, j’ai fait un ou deux straps puis c’est allé crescendo. Au début, je ne suivais que mon équipe l’ASLA puis les autres sont venus. Yvon a tout de suite repéré que cela serait très utile et m’a proposé de venir comme Kiné officiel du TDM, ce que j’ai accepté avec grand plaisir et quatre ans après je suis toujours ravi d’être là.
JM : Éric, comme je l’ai demandé aux vétos, peux-tu me dire le pourcentage de coureurs que tu vois dans ta ‘boucherie’ comme tu surnommes le local où tu opères ?
Éric : Un bon 70% (une comparaison me vient à l’esprit : 15 % des chiens chez les vétos ! Qui a dit que l’homme était supérieur à l’animal ?) dont 35% qui viennent très régulièrement voir tous les jours. En fait beaucoup viennent préventivement. La pose d’un strap n’est pas toujours due à une douleur, mais parfois juste à une faiblesse ressentie.  C’est pourquoi j’avais parié avec toi qu’avant la fin du TDM tu viendrais me voir, j’avoue que j’ai perdu, mais j’espère t’avoir convaincu de venir une prochaine fois même sans blessure.
JM : C’est vrai que cet interview va m’amener à réfléchir bien que je sois content de n’avoir aucune blessure ni douleur particulière. J’aimerai bien que tu me livres quelques noms parmi les plus assidus ?
Éric : Bien volontiers, mais il y en a tellement, allez pour te faire plaisir je vois très souvent Ludovic, Florentine, Guillaume, Johan, Lise, Sylvie et Mylène…
JM : Quelles sont les pathologies que tu traites ?
Éric : En majorité des cloques et quelques petites entorses, mais chaque année il y a un gros bobo, parfois une morsure, cette année une bonne entaille sur un tibia, toujours impressionnant à voir, car l’os n’étant pas loin on le voit tout de suite.
JM : Mais, dis-moi, tu n’es pas médecin ?
Éric : Non je te rassure ce n’est pas moi qui fait les points de suture, en fait je les redirige vers les secours sur place s’ils sont là ou vers l’hôpital le plus proche, mais je gère les soins après.
JM : Une nouvelle pensée me vient, il faut que j’en parle à Yvon : un poste d’infirmière serait peut-être utile ? Je vois très bien une certaine personne qui consulte elle-même souvent Éric actuellement en fin d’études d’infirmière...
JM : Quelques chiffres maintenant ?
Éric : Et bien si tu veux parler des quantités utilisées j’ai effectivement des chiffres assez importants : au moins 375 mètres de strap, de l’algoplaque pour les cloques, et beaucoup d’huile y compris de ma composition avec des huiles essentielles.
JM : Tu es donc pratiquement tout le temps dans l’ombre as-tu tout de même le temps de voir les coureurs en action ?
Éric : Oui. Quand les départs sont groupés je passe toujours voir et je sens qu’ils sont contents de me voir les encourager, car il me salut tous au passage, et ça, c’est très gratifiant !
JM : En effet, c’est le sentiment que j’ai retenu de tous les coureurs quand je leur parle de toi. Ils t’apprécient autant pour tes soins que pour ton écoute. À ce propos j’ai l’impression que tu es un peu le confident des coureurs, peux-tu nous livrer quelques secrets ?
Éric : Te livrer des secrets, certainement pas. Mais je peux te dire que je les appelle souvent mes guerriers (rires) au grand cœur, car souvent derrière la force déployée pendant la course se cache une sensibilité à fleurs de peau que je capte parfaitement si j'ose dire J.
JM : Et bien merci Éric pour toutes ces infos et aussi pour la bière qui était le prix de notre pari.

Breves du Trophée Des Montagnes 2012

Brève sur le traditionnel barbe-queue géant du jeudi à Auris :


Votre reporter en herbe est venu à pied depuis un petit village de l’autre côté du col de Maronne au-dessus d’Auris. L’odeur des grillades me chatouille les narines tandis que je descends en courant le long de la piste surplombant la station. Je retrouve autour du feu la crème du TDM déjà afférée à faire cuire les grillades tout en mangeant ‘liquide’ comme me dit une participante que je ne dénoncerai pas.
Puis s’enchainent les salutations aux nombreux anniversaires, et glou et glou y compris le mien, tiens, je pensais être né en février…. Mais sportif oblige et pour ne pas trop déranger les habitants de la station, après quelques chansons bien bruyantes, Yvon arrose le feu et nous plions le camp avant minuit.
C’est l’heure pour moi de retourner de l’autre côté de la montagne et de tester ma nouvelle frontale. Peut-être ferrai-je des rencontres animalières, renards ou autres ?

Brèves :


En écoutant les conversations chez Éric le kiné :
Moi je mets souvent des chaussettes sales pour courir. Elles tiennent mieux au pied.
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Salut ! Comment ça va ? Ça va, enfin débouché !
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Mini interviews enfant et baby :
Lise dossard 24 (enfant 2) qui court avec des cloques aussi grandes que ses talons à un petit sursaut lorsque qu’Éric lui applique l’agloplaque, mais garde le sourire face à un Mathieu un peu moqueur. Quand je lui demande si elle est prête pour la finale elle me confie qu’elle va y aller à fond aujourd’hui. Et tes pieds ? Impec ! Après la finale, elle avait toujours le sourire, mais m’avoue sous la torture du ‘manzanita limonade’ avoir eu un peu mal au pied aujourd’hui !
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Luna dossard 22 (Baby) :
JM : Bonjour Luna. Est-ce que tu veux bien répondre à une question pour le journal du TDM ?
Luna sans hésiter : Oui.
JM : Quel âge as-tu ?
Luna : Six ans et demi.
Sa maman : Mais non. Luna tu as six ans et un mois. Cela ne fait pas encore et demi.
JM : Pas de commentaire de Luna qui pense certainement comme moi qu’après six ans c’est six ans et demi puis sept ans le jour de l’anniversaire et sept ans et demi du lendemain jusqu’au prochain anniversaire.
JM : Alors Luna normalement les enfants de six ans et demi courent avec leur maman ou leur papa toute la course, pourquoi ta maman t’a abandonnée après le virage en bas de la côte ?
Après un temps de réflexion sur le terme abandonné très certainement, Luna me répond très fermement :
Elle ne m’a pas abandonnée c’est elle qui a décidé, moi je voulais faire toute la course toute seule alors j’ai fait la moitié avec elle et l’autre seule.
JM : Merci Luna et bon courage à maman, car avec un tempérament comme ça à six ans il va valoir être à la hauteur.

Interview 4 Mathieu au Trophée Des Montagnes 2012

Interview 4 Mathieu dossard 65 avec Gibson un Alaskan de 18 mois.


JM : Salut Mathieu, ce n’est pas la première fois que je te rencontre sur une course ?
Mathieu : C’est vrai ! Je fais des canicross dès que je peux.
JM : Combien par ans ?
Mathieu : au moins 15.
JM : Effectivement, c’est pour cela que tu ne m’es pas inconnu. Je t’ai vu dernièrement sur le trophée de Pâques où tu as fini premier de ta catégorie. Ici comment cela se passe-t-il ?
Mathieu : Plutôt bien.
JM : Mais encore ?
Mathieu : Oh ! Je suis quatrième de ma catégorie (junior) (rien que ça !).
JM : Tu crois le podium à ta portée ?
Mathieu qui se dévoile enfin avec un grand sourire : Largement. Je gagne chaque jour sur Jordan qui est troisième et qui est blessé à la cheville !
JM : Je t’ai vu tout à l’heure chez Éric, le kiné. Tu ne nous cacherais pas une vilaine blessure ?
Mathieu : Pas du tout ! Tiens, je peux te faire voir je n’ai même pas un strap !
JM : Effectivement, je vois. J’ai vu chez Éric la consommation extraordinaire de ces pansements. En fait, tu viens voir les autres pour jauger leurs faiblesses ou (en rire) quand ça pique un peu,  pour les cloques par exemple.
Mathieu : Voilà ! C’est ça.
JM : Enfin, tu m’as confié apprécier particulièrement les parcours très techniques. Est-ce que tu as apprécié la descente d’Allemont ?
Mathieu : Oui ! J’ai adoré le petit chemin à flanc de montagne avec la pierraille qui permet des petites glissades contrôlées.
JM : Moi aussi j’ai apprécié, j’ai appelé cela du ‘canisurf’
Mathieu sourire éclatant : oui c’est tout à fait ça !
JM : En conclusion Mathieu, à partir de l’année prochaine tu passes en sénior cela risque d’être un peu plus difficile pour les podiums ?
Mathieu : Oui. Mais comme nous sommes plusieurs juniors à passer séniors, la compétition continue !